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emiliencollon

Coronavirus : le monde de la culture en crise

La culture française en pleine difficulté. Le 8 mars 2020, Olivier Véran, le ministre de la Santé, a annoncé l’interdiction des rassemblements de plus de 1 000 personnes en milieu confiné. À cause de l’épidémie de coronavirus, ce sont des dizaines de spectacles qui sont dans l’obligation d’être annulé ou reporté.



250 millions d’euros, c’est l’estimation des pertes, suite aux nombreuses annulations et reports, pour le secteur du spectacle. Pour limiter au maximum la propagation du coronavirus, les principales salles de France sont dans l’obligation de restreindre les programmations. Les professionnels sont particulièrement inquiets car la durée de cette mesure est encore indéterminée. En ayant aucune information précise, le secteur ne peut pas vraiment prévoir de solutions sur le long terme.


La fédération des entreprises du spectacle vivant, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC) appelle l’État a assuré un soutien économique et financier avec la mise en place d’un fond d’urgence.


Le sort s’acharne sur le monde de la culture puisque Franck Riester, le ministre de la Culture, devient le 1er ministre à être dépisté positif au COVID-19.


« J’ai peur qu’on se retrouve avec une situation à l’Italienne »


Cette décision a avant tout des répercussions sur la société française. Michel, à la retraite, déclare : « J’aime aller au théâtre et je souhaitais aller à des représentations dans les semaines à venir, c’est vrai que c’est pénible ». Il n’est pas le seul à montrer sa déception, Sabrina, caissière, avait prévu des sorties, elles sont finalement annulées ou reportées : « Je devais aller voir M. Pokora à la fin de la semaine malheureusement je ne peux pas mais heureusement que c’est reporté en juin ».


« Je trouve ça bien que le gouvernement prenne des décisions comme celle-ci mais je ne suis pas sûr que ça soit assez efficace, j’ai peur qu’on se retrouve avec une situation à l’Italienne. » Marie-Anne s’inquiète avant tout des conséquences du virus sur la santé des citoyens.


D’un autre côté, les français ont décidés de ne pas se laisser abattre : « La vie continue. Ce n’est qu’une grippe, je ne vois pas pourquoi j’arrêterai de vivre à cause de ça » affirme Robert, 69 ans.


Des solutions ponctuelles mises en place


Pour répondre aux mesures du gouvernement, des solutions ponctuelles ont été mises en place. Certaines billetteries continuent de vendre leurs billets mais une jauge permet de ne pas dépasser les 1 000 personnes dans la salle.


La proposition de couper une soirée en deux temps est également proposée. Par exemple, La Cigale a décidé avec le groupe Nada Surf de faire deux représentations dans la soirée. Ce sont des réponses efficaces mais qui ne permettront pourtant pas de ces problèmes de déficit selon le Prodiss, syndicat national des producteurs, diffuseurs, festivals et salles de spectacle musical et de variété.





Malgré tout, les français se rassurent que les mesures ne soient pas aussi drastiques qu’en Italie. Dans le pays, tous les opéras, cinémas et musées sont fermés jusqu’au 3 avril.

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