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emiliencollon

Coronavirus : le reconfinement est-il respecté par les Français ?

Depuis le 30 octobre, un reconfinement a été décrété par le président de la République jusqu’au 1erdécembre au minimum. Même si les commerces non-essentiels doivent fermer et le télétravail obligatoire quand il est possible, il arrive que certains Français enfreignent les règles.



« Les chiffres attestent d’un respect du confinement » assure le ministre de la Santé. Interrogé sur RTL, celui-ci a affirmé que les chiffres de la RATP évoquaient moins de 50% de voyageurs dans les rames de métro parisien le matin. A certains moments, 20% à 25% du nombre de clients prenant les transports en commun en moins.

« Si nous respectons le confinement (...) nous arriverons à faire reculer le virus. Est-ce que ça prendra quelques semaines, est-ce que ça sera un peu plus court, un peu plus long ? Nous aurons des données rapidement, » a-t-il expliqué.


« Il n’y a pas de télétravail mis en place »


Une semaine après le retour des attestations, il est actuellement impossible de déterminer la part des salariés exerçant à domicile. Même si de nombreuses entreprises ont fermé, certaines font de la résistance. Un expert-comptable témoigne ainsi anonymement : "Il n’y a pas de télétravail mis en place. On nous a même demandé de rester en agence et de continuer notre travail normalement."

Pourtant, le gouvernement continue de mettre la pression aux employeurs. Élisabeth Borne, ministre du Travail, avait déclaré le vendredi 6 novembre : « Je pense que les patrons ont bien compris le message". En réalité, le protocole national adressé aux entreprises n’a « pas de force obligatoire » puisque celui-ci n’est pas un texte.


Des amendes contre l’ouverture des commerces non-essentiels


La situation des commerces non-essentiels n’est pas si simple non plus. Interdit d’ouvrir, de plus en plus de maires prennent des arrêtés pour autoriser leurs petits commerçants à rouvrir. Cependant, les préfets continuent d’insister sur le fait que ceux-ci sont illégaux.

Jean est fleuriste dans les Poitou-Charentes, il estime qu’il n’a pas de raisons de fermer sa boutique : « Le maire m’a autorisé à continuer d’exercer donc je ne fermerais pas. »

Mais dans la pratique, des amendes de 135 euros, pouvant être majorées à quelques milliers d'euros en cas de récidive peuvent être distribuées aux commerçants qui rouvriraient leurs portes. « Il n’y a qu’une fermeture administrative qui puisse empêcher mon activité » assure le bouquetier.


Pour endiguer la pandémie le plus rapidement possible, de nouvelles évolutions des restrictions ne sont pas à exclure dans les jours à venir.

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