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emiliencollon

La PrEP : Une révolution contre le VIH ?

Chaque année, ils sont des milliers à découvrir leur séropositivité, un procédé a été mis en place pour limiter la propagation du virus. La PrEP (Prophylaxie Pré-Exposition) est un traitement de prévention contre le VIH qui s’utilise avant un rapport sexuel à risque. Lancé en 2016 en France, le produit est accessible sur prescription médicale et est remboursé à 100% par la Sécurité Sociale.



La PrEP consiste à prendre un médicament, le Truvada, quotidiennement ou avant chaque activités sexuelles.Une nouvelle stratégie constitue à ne prendre que 2 pilules entre 24h et 2h avant une relation sexuelle ainsi qu’un autre le lendemain et le surlendemain. Le traitement est désormais recommandé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).


Des résultats très encourageants


Tous les ans, de nouveaux rapports sont rendus publiques quant à l’efficacité du traitement. Ils sont chaque année plus positif. Aujourd’hui, le risque d’infection a baissé de 86% avec le médicament. En juillet 2019, l’ANRS Prévenir a annoncé que son étude avait atteint son objectif. Sur 3000 volontaires séronégatifs exposés au VIH, seulement 2 personnes ont été contaminées puisqu’elles avaient interrompu leur traitement auparavant. Selon de nombreuses études, l’efficacité de la PrEP s’approche des 100% en région parisienne.

D’autres résultats permettent d’affirmer que le médicament serait très bien toléré par les volontaires. Le professeur Jean-Marc Molina de l'hôpital Saint-Louis de Paris, organisateur de l'étude, a indiqué qu’il n’y a eu « à ce jour, aucun arrêt de l'étude pour des raisons liées à des effets indésirables du traitement ».


Un traitement capable de stopper l’épidémie ?


La PrEP a fait ses preuves pour stopper l’expansion du SIDA. Une étude rendu publique en mai 2020 permettra de mesurer l’impact du traitement sur l’épidémie.

A ce jour, 20.000 personnes prennent ce traitement en France. C’est un chiffre important pourtant cette méthode reste trop peu utilisée. Actuellement, 8 000 à 10 000 personnes n’utilisant pas de préservatif ne connaissent pas cette méthode. Les journées de mobilisation pour la lutte contre le SIDA, comme celle du 1erdécembre, permettent de prévenir les populations.


Aujourd’hui, de nombreux médecins regrettent que des catégories à risque ne prennent pas ce traitement, comme les prostituées et les migrants venant de zones où la maladie est très présente comme l’Afrique.

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