Annoncé le 14 octobre, un couvre-feu est en place depuis samedi dernier dans huit métropoles dont l’Ile-de-France. Obliger de fermer à 21h, les restaurants font face à de nombreuses conséquences.
Le restaurant ALBA dans le 16e arrondissement de Paris est concerné par ces mesures. « Les restrictions sont difficiles, on doit fermer plus tôt, on ne peut pas continuer comme ça », déclare Christophe, serveur au restaurant. La loi limite également le nombre de clients à six par table. Le serveur indique que certains clients regrettent de devoir se presser à manger.
Samedi soir, le restaurant n’a servi qu’une vingtaine de couverts, c’est trois fois moins que le samedi précédent. Pour évaluer la rentabilité du service du soir, le propriétaire du restaurant à rendez-vous avec son expert-comptable en fin de semaine.
« Ça devient vraiment dur »
Durant le confinement, le restaurant n’a pas pu développer la vente à emporter. Aujourd’hui, le chef du restaurant réfléchit constamment pour trouver de nouvelles idées pour compenser la fermeture. Mais le restaurateur reproche surtout à l’État de ne pas assez les soutenir : « Ça m’énerve, j’ai l’impression qu’on est le seul secteur impacté, ça devient vraiment dur », insiste Christophe.
Moins de clientèles d’affaires, repas de familles annulés ou réduits, le chiffre d’affaires du restaurant a diminué de 40% cette année.
Comments