Série addictive, Ratched pose les bases d’une série à la fois trash et sublime.
Crédits : Netflix
L’atmosphère est palpitante et l’esthétique pop. Accompagné d’Ian Brennan, Ryan Murphy (Glee, Scream Queens, The Politician, Hollywood) réinvente la légende d’un hôpital psychiatrique. En 1947, Mildred Ratched, se présente en quête d’un emploi en psychiatrie. Dévouée dans son travail, la protagoniste révélera une personnalité bien plus compliquée qu’elle ne le fait croire. Inspiré du film Vol au-dessus d’un nid de coucou de Miloš Forman, le show ne reprend que l’inspiration du personnage principal, l’ambiance qui l’accompagne est, elle, le fruit de l’imagination de Murphy.
Le casting est riche. Sarah Paulson qui joue le rôle principal est extraordinaire. Son jeu de rôle rend le personnage glaçant. Arrangé avec précision, son visage est autant souriant que calme et froid.
L’esthétique du show est une véritable prouesse. L’image captive toute l’attention. Loin d’une production des années 70, le cadre glamour capturé en haute définition accentue l’admiration créative.
Le show particulièrement dérangé est surtout esthétiquement magnifique.
Dérangeant et captivant
En seulement huit épisodes, Ratched démarre de façon dérangeante avec le meurtre tranchant de prêtres, la série ose les horreurs, mais avec classe et délicatesse, même quand il s’agit de pratiquer les pires abominations. Pédophilie, inceste ou matricide, les sujets évoqués rendent l’œuvre franchement tordue.
En cours de route, le montage devient moins percutant, ce qui est en partie lié à la pandémie de Covid-19 qui a ralenti sa production. Ce n’est qu’aux moments des deux derniers épisodes que le show retrouve de sa prestance.
Peu éloigné de l’univers d’American Horror Story, Ratched pose les bases d’une série événement qui se doit de tenir le rythme pour continuer son chemin. Malgré la connaissance du travail de Ryan Murphy, celui-ci captive toujours autant. La deuxième saison est donc vivement attendue.
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