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Retraites : Laurent Berger (CFDT) peut-il décoincer les négociations ?

Depuis le 5 décembre dernier, il est devenu un acteur majeur du conflit entre le gouvernement et les syndicats à propos de la réforme des retraites. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT depuis 2012, est souvent vu comme l’homme qui pourrait faciliter les échanges. Bloqué en partie par la question de l’âge pivot, le leader du 1er syndicat de France souhaite rendre cette réforme plus juste.



Depuis le début des négociations, la CFDT soutient le projet de réforme des retraites. Pour autant, le syndicat a toujours spécifié que le terme d’âge pivot n’était pas honnête. Avec à sa tête le 1er syndicat de France, le numéro un du syndicat, est parfois décrit comme le « ministre du Travail bis ». Les positions politiques de Laurent Berger restent très suivies en raison de sa popularité. Grâce à lui, cette réforme peut potentiellement être acceptée plus facilement.


« Nous portons nos revendications sur la prise en compte de la pénibilité, le minimum contributif ou encore les retraites progressives », a affirmé Laurent Berger. Fils d’un ouvrier et d’un auxiliaire de puériculture, il a su imposer son opinion dès son jeune âge et à toujours assumer ses prises de position pour les causes sociales.


Une influence limitée à la SNCF et la RATP


Pour mettre fin à ce conflit social, Laurent Berger se doit avant tout de rassembler les partenaires sociaux avec le gouvernement. En tant que réformiste, il joue également un rôle de médiateur. Cet aspect de lui est dominant notamment en tant que président de la Confédération Européenne des Syndicats. Il est important de préciser que la CFDT est minoritaire à la SNCF et à la RATP, les deux origines du conflit. La CGT et l’UNSA sont, quant à eux, dans une meilleure position pour débloquer la situation. Si le patron de la CFDT réussissait à avoir un accord, il est important que les cheminots y soient favorables pour mettre un terme à cette crise sans fin. Il est d’autant plus essentiel que M. Berger arrive à trouver un compromis avec l’intersyndicale sinon ces actions resteront superflues.


Il reste malgré tout encore du chemin à parcourir avant d’arriver à un accord entre tous les partis. Une porte semble s’ouvrir avec le retrait provisoire de l’âge pivot à 64 ans dans la réforme par le gouvernement. Laurent Berger s’en félicite et « appelle les partenaires sociaux à s'engager pour garantir l'équilibre financier du système ».

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